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 Découvrez la forêt de Mormal !

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De_Vlaamse
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De_Vlaamse



Découvrez la forêt de Mormal ! Empty
MessageSujet: Découvrez la forêt de Mormal !   Découvrez la forêt de Mormal ! EmptyMer 8 Avr - 20:02

Avec ses 9163 ha, la Forêt de Mormal est le plus grand massif
forestier du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais.
C’est le seul abritant une population de cerfs (ayant pour origine,
comme les sangliers et chevreuils une réintroduction, car les grands
mammifères y avaient totalement disparu, à la suite d’une chasse
intensive après la Révolution française).
C’est une forêt
publique et « domaniale » et donc gérée par l’ONF sous le contrôle du
ministère de l’agriculture. Elle est principalement constituée de
futaies de chênes pédonculés (80-90 ans), hêtres, charmes, frênes.
Les
arbres y sont tous relativement jeunes, car la forêt a été presque
entièrement coupée lors de la Première Guerre mondiale et à nouveau
surexploitée lors de la seconde guerre.
Ce massif est pour le
Nord de la France un élément essentiel du Réseau Natura 2000, du réseau
écologique paneuropéen et de la Trame verte régionale.
Situé à
10 km au sud-Ouest de Maubeuge, et au nord et à l’ouest de la vallée de
la Sambre, ce massif est inclus dans l’arrondissement
d’Avesnes-sur-Helpe, dans le canton du Quesnoy-Ouest, sur la commune de
Locquignol, faisant de ce village la commune ayant la plus grande
superficie du département du Nord.
Les cartes anciennes, dont
la carte de Cassini montrent que cette forêt qui était encore presque
d’un seul tenant à l’époque de la révolution française. Elle est
aujourd’hui « divisée » en 101 morceaux et parcelles par des routes et
infrastructures de débardage, offrant un bon exemple de fragmentation
éco-paysagère.
A cause du recul du bocage et de
l’intensification de l’agriculture, plus que de l’urbanisation, elle
connaît aussi un phénomène d’insularisation écologique.
Son flanc ouest (lisière) parfaitement rectiligne correspond à une ancienne voie romaine (aussi dite chaussée Brunehaut).
Sa
situation biogéographique et la qualité de son sol en fait une zone
potentiellement écologiquement particulièrement riche et très
productive, mais elle a été victime de séquelles de guerre et
surexploitée à plusieurs reprises (notamment lors des deux guerres
mondiales).

Ce massif boisé est considéré comme un élément important du réseau
écologique régional et paneuropéen, car élément relictuel de la vaste
forêt charbonnière décrite par les chroniqueurs du Haut moyen-âge,
elle-même relique de la forêt préhistorique qui s’est reconstituée
après la fin de la dernière glaciation il y a environ 10 000 ans.
La
biodiversité est cependant anormalement basse dans ce massif. Ceci
s’explique par les séquelles des guerres, et notamment par le fait que
le gros bois-mort y est quasi-absent. Les bois morts de taille moyenne
y sont aussi très rares, au détriment des insectes saproxylophages et
de leurs prédateurs (reptiles, amphibiens, chauve-souris et autres
mammifères insectivores).
Selon le réseau d’étude national RENECOFOR, c’est la forêt qui en
France reçoit le plus de retombées atmosphérique de fer (on peut penser
que ce fer est un bon traceur pour d’autres polluants venus de la
proche vallée de la Sambre ou du Valenciennois industriel).
La forêt abrite un arboretum et un point de mesure et suivi du réseau national RENECOFOR.
Localement
la forêt souffre de la surfréquentation et peut-être de la pullulation
des sangliers et chevreuils qui ont largement profité après leur
réintroduction (quelques dizaines de couples, après guerre) de
l’agrainage et de plans de chasse favorisant les femelles et leur
reproduction.
Selon l’ONF, les chevreuils du massif de Mormal
ont en 2006 été décimés par un fort parasitisme, probablement dû à leur
surpopulation. Alors que jusqu’à 840 animaux ont pu être offerts aux
chasseurs dans une saison de chasse, lors de la saison 2007-2008, le
nombre de bracelets a du être limité à 450 (un bracelet correspond à
une autorisation de tuer un animal)[1].
Le massif, comme les
autres boisements de la région semble avoir été assez intensément
exploité depuis le haut moyen-âge et a subi les impacts de nombreuses
guerres et invasions qui se sont succédé dans cette région depuis 2000
ans à partir de la conquête des Gaules par César.
La biodiversité du massif s’est encore considérablement affaiblie depuis les années 1900.
Quelques incendies (de faible importance) ont été déclenchés par des
escarbilles de charbon à l’époque des trains à vapeur, le long de la
voie ferrée qui traverse la forêt, mais ce sont surtout les
conséquences de deux guerres mondiales qui sont en cause, à la fois
pour les séquelles laissées par les combats et les constructions
militaires, mais aussi parce qu’à ces deux reprises l’occupant allemand
a exploité et surexploité le bois, suivi localement des français
eux-mêmes pour les urgents besoins de la reconstruction.
Entre 1914 et 1919 : Les 2/3 de la forêt ont été détruits lors de la Première Guerre mondiale.
De 1920 à 1930, dans le cadre des dommages de guerre, la forêt a été
reconstituée, essentiellement par nettoyage et plantation de chênes
pédonculés, mais il ne s’agit pas vraiment d’une forêt de guerre telles
que celles plantées sur d’anciens champs ou villages de la zone rouge
(ex : forêts de Verdun ou de Vimy).
En mai 1940 : lors de la Seconde Guerre mondiale, les armées allemandes
réutilisent la forêt de Mormal pour son bois, mais surtout comme zone
de défense du secteur de la Sambre.
Le Parc naturel régional de l’Avesnois créé en 1998 peut contribuer à
la protection ou gestion plus durable de la forêt. Il accompagne un «
contrat de forêt » soutenu par le Conseil général du Nord et l’ONF,
avec le Conseil Régional et de nombreuses collectivités locales, avec
pour objectif une gestion répondant aux besoins de production de bois,
de la chasse et aux demandes des citoyens.
Dans
ce cadre, un site d’accueil, des sentiers, une gestion différenciée des
bords de routes forestières et la rénovation de l’arboretum de l’étang
David sont prévus.
Bonne balade Wink
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