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 LE « OUDE VLAENDEREN »

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De_Vlaamse
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LE « OUDE VLAENDEREN » Empty
MessageSujet: LE « OUDE VLAENDEREN »   LE « OUDE VLAENDEREN » EmptyMer 16 Fév - 16:04

L’emblème solaire de os plus lointains ancêtres

« Gironné d’or et d’azur, de dix pièces au milieu d’un écusson de gueules » : ainsi les héraldistes décrivent-ils le drapeau bien connu des West Flamands, figurant, sous une variante à 12 pièces, sur les armes de la province de West Vlaanderen et que le Cercle Michel de Swaen a eu l’excellente idée d’intégrer dans son logo.
Ce drapeau intrigue et fascine par son caractère solaire évident dû au mouvement giratoire de l’ensemble. Cet effet est rendu par le fait que ce sont les traits, et non les bandes de couleur qui représentent l’axe vertical, contrairement à certaines représentations des armes officielles de West Vlaanderen sur lesquelles, la recherche de symétrie a éliminé ce caractère giratoire dextrogyre qui lui donne sa personnalité.
Les origines de cet emblème sont obscures. On le trouve sous plusieurs variantes : à 10 pièces (l’authentique semblerait-il), à 8 pièces, à 12 pièces, voire à 14 pièces sur la grande carte de Flandre de Mercator et au pignon de certaines maisons patriciennes de Bruges.

Le drapeau de Lydéric

Ce drapeau est antérieur de plusieurs siècles au Vlaamse Leeuw. Il aurait été, selon D.G. DOOGHE (le Comté de Flandre et ses origines - Editions MCD) le premier emblème de la Flandre, dès 621, soit 547 ans avant l’adoption du Vlaamse Leeuw par le Comte de Flandre Thierry d’Alsace (dont on peut douter qu’il ait ramené cet emblème de la Croisade : encore une fable ?)
L’an 621 est une date clef dans l’avènement de la Flandre. C’est l’année où WINHARD, seigneur du Mempisc (ex-Ménapie), un Saxon, comme son nom l’indique, , qui avait assassiné dans une embuscade le prince Salvaert de Dijon, fut tué en duel par LYDERIC, autre Saxon, rallié aux Francs. Cette histoire est connue à travers la fameuse légende de Lydéric et Phinaert (Winhard), qui raconte en fait le triomphe du pouvoir franc et chrétien (le « bon » Lydéric) sur les Saxons insoumis restés fidèles à leur religion traditionnelle (le « méchant » Phinaert/Winhard). Pour qui sait les décrypter, les légendes conservent mieux que l’Histoire, écrite par les vainqueurs et souvent « orientée », les véritables évènements passés.
A la suite de cet exploit, Lydéric fut nommé par Clotaire II « waldheer » de Flandre, avec mission de pacifier en douceur les Saxons du Littoral. Les copistes, qui confondront « waldan » avec le mot « wald », qui signifie « forêt », traduiront ensuite « waldheer » par « forestier », et cette erreur se perpétuera sans interruption jusqu’à nos jours. Le mot « waldheer » vient du germanique « waldan » qui signifie « gouverner, commander », et « heer », « seigneur ». Le « Waldheer » est littéralement le « Gouverneur », et Lydéric est le premier Gouverneur de la Flandre et non le premier… « Forestier » de Flandre !
De la même manière, le roi saxon de Grande Bretagne, Alfred le Grand (849-899) désignera sous le nom de « Brettwald » le Gouverneur des Britts, la population autochtone vaincue…et non le « Forestier » des Britts !

Cette époque, marque le début de la normalisation franque de la Flandre sur les plans religieux et politique, jusqu’à la stabilisation carolingienne deux siècles plus tard. C’est l’époque des grands évangélisateurs : St AMAND, St ELOI (Eligius), St OMER (Odmar), St MOMMELIN, St BERTIN (Bertwin), St EBERTRAM, etc. La symbolique de la légende de Lydéric et Phinaert s’inscrit parfaitement dans ce contexte.


Les dix pièces du « Oude Vlaenderen » représenteraient, selon D.G.DOOGHE, Thérouanne (la capitale de la Morinie), l’Artois, le Ternois, le Boulonnais, le Ponthieu, le pays des Ordmansaces ou Saxons de la Canche, le pays des Meldi (vallée de la Lys), le Comté d’Arques, le Saxonium ( région de Bruges) et le Mempisc (pays des anciens Ménapiens, autour de Cassel). Un assemblage qui ne devait rien au hasard !

Cet ensemble de pays, sous une apparente diversité, représentait une unité de peuplement qu’il faut souligner : c’est grosso modo l’ancien pays des Ménapiens et des Morins, ces Germano-belges issus des rivages nordiques (selon tous les historiens de l’Antiquité, dont César lui-même, qui savait de quoi il parlait !). Ce sont ceux-ci qui introduisirent entre – 300 et – 150 avant notre ère un idiome germanique qu’on peut considérer comme proto-flamand (voir à ce sujet la démonstration de François HERRY dans son ouvrage : la Flandre ancienne, en vente dans la boutique du Cercle).
Cette zone connaîtra des infiltrations nordiques continues, par la mer et par la terre, qui s’intensifieront à partir du Vème siècle et jusqu’au IXème siècle. La colonisation de peuplement par les Saxons, les Jutes, les Frisons, les Cattes, les Bataves et les Francs saliens sera massive, à tel point, que notre région, laissée exsangue et désertique après les exactions de la « pax romana », sera l’une des plus densément peuplées d’Europe dès les Xème et XIème siècles !
L’antique idiome germano-belge allait se trouver considérablement renforcé par ces apports de même origine. En témoignent les innombrables toponymes en –hem, -ham, -inghem, -voorde/fort, -thun, etc. au nord d’une ligne Etaples- Montreuil- Béthune- Lille, qui constituait la frontière linguistique au VIIème siècle (Gysseling).
Aussi n’est-il pas exagéré de désigner le drapeau gironné de 621 comme celui de la Ménapie-Morinie saxonne : il existe une concordance troublante entre les 10 parties du « Oude Vlaenderen », la zone d’extension de la Ménapie et de la Morinie, et la frontière linguistique du VIIème siècle !

Un emblème de haute antiquité

Si on le compare aux milliers d’emblèmes connus existants, peu d’entre eux ont un caractère aussi épuré, voire « primitif » que le « Oude Vlaanderen ». C’est une image de bouclier pure, sans fioritures ni autres décorations, dont la structure se présente directement au regard :
Les rais, ou lignes séparatrices des parties, constituent l’armature du bouclier. Ils convergent vers un écu central, l’ « umbo » (rouge) qui consolide l’ensemble. Ce centre, bombé, sert de protection renforcée à la main qui tient le bouclier. Les parties pleines, en bois de tilleul, étaient souvent peintes de couleurs vives et personnalisaient leur possesseur. On a pu identifier lors de recherches archéologiques des boucliers vikings sur lesquels ces différentes parties séparées par les rais étaient peintes (avec d’ailleurs, des dominantes jaune et bleu foncé !), Cf. Livre des Psaumes de St Grall et Tapisserie de Bayeux.
Si derrière beaucoup d’écus, on voit des marques et des symboles divers « apportés », par les héritages, les honneurs octroyés, etc. ce n’est pas le cas de notre « Vieux Flandre » qui semble avoir débarqué directement d’une de ces embarcations nordiques à fond plat qui écumaient notre littus saxonicum aux temps les plus reculés.

Présence du « Oude Vlaenderen »

Le gironné à 10 parts sera le drapeau d’ Elstrude van Vlaenderen, née vers 935, fille du Comte de Flandre Arnoul Ier le Grand et épouse de Sifrid le Danois, Comte de Guînes (env.930-983), lequel était un Viking, petit fils d’Harald V, 14ème roi du Danemark (pour qui ce drapeau ne devait pas sembler étranger !).

Certains auteurs ont parfois situé l’origine du gironné dans l’abbaye de St Bertin à Saint Omer. Le Comte de Flandre, qui était avoué de St Bertin aurait adopté selon eux les armoiries de cette abbaye…à moins que ce ne soit l’inverse, car il était courant que les maisons religieuses fassent usage de l’écu de leur fondateur ou de celui de l’un de leurs bienfaiteurs.

Le gironné d’or et d’azur à 10 pièces apparaît également sur l’écu de la collégiale St Pierre de Lille, fondée en 1066, et sur celui de Notre Dame de Bourbourg fondée en 1102. Plusieurs villes de la région ayant appartenu à Bourbourg ont ce même gironné comme armes : ERINGHEM, cité dès 828, appartenait au châtelain de Bourbourg, et FAUMONT, près d’Orchies appartenait au prieuré des chanoinesses de Bourbourg depuis le XIIème siècle.


Un gironné à 10 pièces est gravé sur la stèle à la gloire des « Voorvechters » à Cassel, qui commémore les diverses batailles flamando - françaises de 1071 (Robert le Frison), de 1328 (Zannekin) et de 1677 (annexion de la Flandre)

Enfin, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir dans le célèbre armorial de RIETSPAP, ouvrage de référence recensant 117 388 familles d’Europe, les armoiries de la famille PHINARD (cf. : PHINAERT/WINHARD). Elles sont décrites comme suit : « gironné d’or et d’azur de dix pièces, à un écusson de gueules en abîme, brochant sur le tout »

C’est bien la description de l’antique drapeau de Lydéric de 621 !

Ces âges lointains resteront longtemps obscurs, surtout pour les rationalistes et les sceptiques de tout poil qui n’y verront jamais rien et justifient ainsi leur impuissance chronique devant l’action. Pour nous, ce « gironné » sera toujours un magnifique emblème solaire, celui des Peuples du Nord dont nous descendons.
Faisons lui une place d’honneur à côté du Vlaamse Leeuw, symbole de lutte de notre nation flamande pour sa survie dans l’Histoire.
Les deux ont un caractère indissociable, un caractère sacré et « religieux » au vrai sens de ce terme.
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