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 La Flandre des magouilles

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De_Vlaamse
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De_Vlaamse



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MessageSujet: La Flandre des magouilles   La Flandre des magouilles EmptyVen 2 Nov - 19:20

“Super Club” de copains
(Le Vif/L’Express, 26 oct 07)
C’est l’histoire d’une escroquerie à grande échelle, qui mouille les milieux d’affaires, les banques, le monde politique et même la justice. Lernout & Hauspie, avant l’heure.

En 1983, l’entrepreneur Maurits De Prins fonde la chaîne de magasins de cassettes vidéo Super Club. Il sent que le marché du cinéma à domicile va exploser. Il voit grand. Super Club casse la baraque en Bourse. En un an, à la fin des années 1980, la valeur de ses actions est multipliée par dix. On se les arrache.

De Prins est un homme persuasif, rapidement entouré par les grosses pointures du capitalisme flamand, dont la Kredietbank. En novembre 1989, il négocie un pacte avec Thyl Gheyselinck, manager de crise des Kempense Steenkoolmijnen (KS, les mines limbourgeoises). Les KS vont acquérir un énorme paquet d’actions Super Club - pour une valeur de 1,3 milliard de francs, soit 32 millions d’euros. De l’argent public, censé adoucir la fermeture sans casse sociale des mines limbourgeoises. En échange, Super Club promet la création d’un complexe de studios de télévision et de cinéma sur le site minier désaffecté. Mais l’argent public va s’envoler en fumée lors de la faillite du mégalomane De Prins.

En 1993, la justice de Hasselt ouvre une instruction. Elle exhume une somme d’argent de 300 millions de francs (7,5 millions d’euros) qui aurait servi à rétribuer des intermédiaires ayant facilité la transaction avec les KS. Par hasard, ces commissions sont retrouvées au Luxembourg, suite à une autre enquête judiciaire… ciblant la Kredietbank. Un certain Jozef Delcroix est inquiété. Il est le frère de l’homme politique Leo Delcroix [photo] (CVP, aujourd’hui CD&V).

L’affaire prend un tour politique. La justice suspecte un financement illicite du CVP. Secrétaire général du premier parti de Flandre, avant d’être ministre de la Défense, Leo Delcroix est « le » financier du parti. Sur les cahiers secrets Atoma que les enquêteurs ont saisis, l’homme consigne ses états d’âme à l’époque où les dons d’entreprises aux partis politiques n’étaient pas encore prohibés. Le nom de Super Club y est gribouillé. Leo Delcroix niera jusqu’au bout toute connivence d’affaires avec son frère ou De Prins…

Maurits De Prins et Jozef Delcroix, le grand frère, sont arrêtés en mars 1997. Puis vient la thèse des protections. En 1998, le parquet général d’Anvers ouvre une enquête délicate à charge de Roger Van Camp, ancien procureur général poussé à la retraite. Pourquoi celui-ci a-t-il tardé à faire la clarté sur la faillite de Super Club ? A-t-il été « indemnisé » pour la perte de valeur de ses propres actions Super Club, acquises à la belle époque ? Le doute se propage un moment sur les ministres de la Justice Stefaan De Clerck et Tony Van Parys, tous deux CVP. Ils semblent prompts à disculper Van Camp avant la fin des investigations.

Fin 1999, la Cour de cassation classe sans suite le dossier Van Camp. Jozef Delcroix échappe au tribunal. En janvier 2001, il n’y aura pas de « politique » au procès de Hasselt. Comme les patrons des KS, Maurits De Prins est condamné. Il écope de quatre ans de prison ferme pour abus de confiance, escroquerie et faux en écriture.

Les milieuboxen, l’argent trouble du CVP
(Le Vif/L’Express, 26 oct 07)
Quand une montagne de boîtes à déchets accouche d’un joli scandale politico-financier. L’affaire prend racine dans le terreau limbourgeois, au début des années 1990, avant d’éclabousser le CVP. En particulier, son secrétaire national de l’époque, un certain Leo Delcroix… décidément un habitué de toutes les embrouilles imputées à son parti durant cette période. Cette fois, c’est la saga des 2 millions de boîtes à déchets ménagers (milieuboxen), commandées en 1990 par le ministre régional de l’Environnement, Theo Kelchtermans (CVP, lui aussi), qui vaudra à Leo Delcroix de se retrouver, treize ans plus tard, sur le banc d’un tribunal correctionnel, aux côtés de cinq hommes d’affaires impliqués dans les méandres de ce marché public. La justice soupçonne alors l’éminence grise du CVP d’avoir été la cheville ouvrière d’un montage, bâti sur un système de fausses factures, visant à alimenter illégalement les caisses du parti social-chrétien flamand. Condamné à dix mois de prison avec sursis en première instance, l’homme sera blanchi en appel. Parce qu’il y a eu prescription des faits…

125 millions d’euros
(Le Vif/L’Express, 26 oct 07)
Nul ne saura jamais ce qui se cachait dans les boues du « Smeerpijp », ce collecteur d’eaux usées reliant le Limbourg à Anvers, qui aurait englouti plus de 5 milliards de francs (125 millions d’euros). Ses parois n’ont pas résisté aux produits chimiques. L’Etat aurait dû se retourner contre les entrepreneurs. Mais l’argent a circulé… dans l’autre sens : 200 millions de francs (5 millions d’euros) ont servi à dédommager les entreprises soi-disant lésées. Grâce au CVP. Une enquête judiciaire a ciblé Leo Delcroix, en 1991. Corruption ? Financement occulte de parti politique ? Preuves insuffisantes et dossier classé, en mars 2000.

Cartes Visa : c’est bon pour une fois
(Le Vif/L’Express, 26 oct 07)
Du parfum, des vêtements, un faire-part de naissance, des lunettes, etc. A Anvers, plusieurs échevins (socialistes, libéraux, chrétiens et écologistes) de la coalition anti-extrême droite confondaient dépenses publiques et privées. Ils utilisaient les cartes Visa de la Ville pour leur usage personnel. C’était avant le coup de poing asséné par le Vlaams Blok (aujourd’hui Vlaams Belang), en mars 2003. En quelques semaines, le collège échevinal et la bourgmestre Leona Detiège démissionnent pour calmer le Blok, qui largue, comme autant de bombes, les preuves des petits écarts de conduite. Trois hauts fonctionnaires, le chef de la police et une dizaine de ses hommes tombent comme des mouches. Eux aussi ont chipoté avec les généreuses cartes bancaires. La politique montrait le mauvais exemple…

Pour tous ceux-là, la « seule » sanction restera le déshonneur sur la place publique. La bourgmestre et les échevins ont échappé aux foudres de la justice, parce qu’aucune règle administrative ne fixait les conditions d’usage des fameuses cartes Visa. Impossible de coincer un chauffard quand il n’y a pas de limitation de vitesse ! Même chose pour le chef de police Luc Lamine. En février 2006, il est mis hors de cause. Dans cette affaire, il n’y aura pas de bouc émissaire. Au risque d’apparaître « politisé », le parquet d’Anvers avait engagé des poursuites contre la seule échevine écologiste Chantal Pauwels, suspectée de s’être fait rembourser deux fois la même note de restaurant (de… 124 euros). Dossier classé sans suite.
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